Vu en avant-première hier soir pour sa première projection en 3D, à la Cinémathèque Française, ce fut un vrai bonheur.... et ni le froid ni la migraine ne m'ont freinée .. non mais !
J'avais oublié combien les films d'Hitchock étaient structurés.
L'histoire : Tony Wendice, une ancienne gloire du tennis, s'est marié avec Margot pour sa richesse. Mais celle-ci le trompe depuis peu avec Mark Halliday, un jeune auteur de romans policiers qui lui l'aime sincèrement.Le film est l'adaptation d'une pièce signée Frederick Knott. Hitchcock en respecte les codes et son unité de lieu rendant savamment l'intensité du Huis clos par les plans, la musique et la composition en particulier de Grace Kelly.
Ici, quoi de plus inspirant que l'éternel thème du triangle amoureux. Les personnages de "l'assassin" et du policier viennent le briser : d'un coté l'assassin qui peut faire aller les circonstances d'un coté, de l'autre, le policier intègre et dévoué qui fait obstacle au stratagème.Vous l'aurez compris, l'ensemble est très cartésien et géométrique, comme tous les films du Maître du suspens, d'ailleurs. Le film se suffisait à lui même mais ayant été à la base conçu semble-t-il pour le 3D, la technologie a désormais permis d'exploiter cet aspect du film.
Aux cotés de Grace Kelly on retouve Ray Milland qui interprète son mari, et Robert Cummings, l'amant.
Pour conclure, un pur bonheur de le redécouvrir même si au final, la 3D n'apporte pas grand chose mais permet plus de profondeur à certains plans.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire