SUMMER WARS

Synopsis : Bienvenue dans le monde de OZ : la plateforme communautaire d'internet.

En se connectant depuis un ordinateur, une télévision ou un téléphone, des millions d'avatars alimentent le plus grand réseau social en ligne pour une nouvelle vie, hors des limites de la réalité.


Kenji, un lycéen timide et surdoué en mathématiques, effectue un job d'été au service de la maintenance d'OZ. A sa grande surprise, la jolie Natuski, la fille de ses rêves, lui propose de l'accompagner à Nagano, sa ville natale.

Il se retrouve alors embarqué pour la fête traditionnelle du clan Jinnouchi. Il comprend bientôt que Natsuki ne l'a invité que pour jouer le rôle du " futur fiancé " et faire bonne figure vis-à-vis de sa vénérable grand mère.

Au même moment, un virus attaque OZ, déclenchant catastrophe sur catastrophe au niveau planétaire.



Avec l'aide de Kenji, tout le clan Jinnouchi se lance alors dans une véritable croisade familiale pour sauver le monde virtuel et ses habitants...


Le jeune réalisateur Mamoru Hosoda nous propose un très joli film d'animation, en s'appuyant sur un graphisme de grande qualité, d'un scénario inventif propice à la réflexion.

En effet, il met très bien en parallèle deux japons : le japon moderne à la pointe de la technologie (le monde virtuel - réseau social - de Oz) avec tous les problèmes que çà comporte en cas de crise (lock-out, les catastrophes induites) et le japon traditionnel, incarné par la famille Jinnouchi, la grand-mère en particulier, avec les traditions, les valeurs ancestrales et familiales.

Bref, un très joli instant à savourer par tous.

IRON MAN 2

Synopsis : Le monde sait désormais que l'inventeur milliardaire Tony Stark et le super-héros Iron Man ne font qu'un. Malgré la pression du gouvernement, de la presse et du public pour qu'il partage sa technologie avec l'armée, Tony n'est pas disposé à divulguer les secrets de son armure, redoutant que l'information atterrisse dans de mauvaises mains.

Avec Pepper Potts et James "Rhodey" Rhodes à ses côtés, Tony va forger de nouvelles alliances et affronter de nouvelles forces toutes-puissantes, à savoir un concurrent sans scrupule le fils d'un ancien collègue russe du père de Tony, tout aussi doué pour les technologies.....


Le scénario semble à première vu basique et sans surprise, et l'on voit Tony revenir à ses anciens démons de sale gosse vivant à 100 à l'heure, mais on comprend très vite son besoin.....


L'image et les effets spéciaux sont époustouflants, emmenés tambour battant non seulement par une bande-son Metal à souhait (Queen et ACDC - "Highway to hell" notamment) qui contribue à cette course contre la montre et à se besoin de tout bruler à défaut - pour, certains jugeront - de se bruler les ailes.

Robert Downey Jr nous livre encore une fois une prestation totale sans faute car IL est IRON MAN, et il donne une belle dimension au personnage, tant dans son coté mégalo que dans son aspect le plus sombre et attachant.

On saluera l'arrivée d'un nouveau venu, Don Cheadle qui reprend le rôle du Lieutenant-Colonel Rhodes (précedemment interprété par Terence Howard) le meilleur ami de notre héros, Samuel L. Jackson alias Nick Fury et la Jolie Scarlett Johansson alias Nathalie/Black Widow


Côté grands méchants, mentions spéciales pour les formidables Sam Rockwell (Hammer) qui retrouve un registre tout aussi déjanté que dans "Charlie' Angels" et "les confidences d'un homme dangereux", et Mickey Rourke spectaculaire dans ce russe déchu et si machiavéliquement doué .... Bref vous l'aurez compris, un très grand moment à aller voir d'urgence.

LA COMTESSE

Synopsis : La comtesse Bathory et son époux sont en cette fin de 16ème siècle, le couple le puissant et craint de Hongrie. Lui guerrier sans pitié et invaincu, face aux armées ottomanes, elle, femme menant les choses et les gens de main de fer. Ils sont l'appui principal du souverain lui-même.

A la mort de son mari, la comtesse Elizabeth Bathory se trouve à la tête d’un vaste domaine et d’une immense fortune.

Aidée de sa confidente, la sorcière Anna Darvulia, Elizabeth étend progressivement son influence, suscitant chez chacun crainte, admiration et haine, pour devenir la femme la plus puissante de la Hongrie de la fin du 16ème siècle début du 17ème.


Elle rencontre alors un séduisant jeune homme dont elle tombe éperdument amoureuse mais celui-ci disparait sans explication.
Certaine d’avoir été délaissée car elle n’était plus assez jeune et belle, Elizabeth sombre progressivement dans le mal-être et la psychose en se persuadant que le sang de jeunes vierges lui procure jeunesse et beauté. Elle commence à prendre des bains dans le sang des jeunes filles du château puis de la région.


Débute alors une série d’actes sanglants et diaboliques…

Pour ce long métrage, Julie Delpy s'offre de l'international et un thème et une histoire pas simple à gérer ; pour ma part, ce fut une très jolie surprise car le pari était plutôt gonflé et assez "casse-gueule" mais le résultat livré est très réussi : une image et une esthétique maîtrisées, une sobriété qui sied à l'histoire, une dureté aussi (n'oublions pas le contexte historique). Sans porter de jugement, le film pose des questions : vraie folle sanguinaire ou broyée parce qu'ayant trop de pouvoir - financièrement notamment - sur le trône ? On serait tenté de se le demander.

Mention spéciale pour l'équipe technique, depuis l'éclairagiste aux costumiers et bijoutiers, tout est parfait et sans anachronisme comme on peut le déplorer sur bien des films en costumes d'époque.
Pour les acteurs bravo aux formidables William Hurt et Daniel Brühl dans les rôles du père et du fils "Thurzo" et bien évidemment on retiendra l'interprétation impeccable de Julie Delpy.

Vous l'aurez compris, un film d'auteur(e) à ne pas négliger....

ADELE BLANC-SEC

L'histoire : En cette année 1912, Adèle Blanc-Sec, jeune journaliste intrépide, est prête à tout pour arriver à ses fins,- sauver sa sœur - y compris débarquer en Égypte et se retrouver aux prises avec des momies en tout genre. Au même moment à Paris, c'est la panique ! Un œuf de ptérodactyle, vieux de 136 millions d'années, a mystérieusement éclos sur une étagère du Jardin des Plantes, et l'oiseau sème la terreur dans le ciel de la capitale. Pas de quoi déstabiliser Adèle Blanc-Sec, dont les aventures révèlent bien d'autres surprises extraordinaires...

Après la décevante suite d'"Arthur et les minimoys", Luc BESSON retrouve un de ses meilleurs niveaux en nous proposant cette adaptation pétillante et hautement jouissive de la célèbre BD de TARDI et dont il respecte l'esprit.

Il renoue en effet par ce nouvel opus avec la truculence qui avait été l'un des critères de succès du "CINQUIÈME ÉLÉMENT" . En effet, grâce à un scénario plein d'esprit et jubilatoire, il nous embarque dans les aventures improbables de cette jeune fille au caractère libre et bien trempé avec une image stylisée digne des "Indiana Jones" et autre "la Momie".

Pour camper cette héroïne, Louise BOURGOUIN nous livre une prestation remarquable et remarquée, et c'est un vrai plaisir de la voir évoluer.

On retrouve à ses cotés Mathieu Amalric (génial dans le rôle de ce personnage énigmatique














Gilles LELLOUCHE (le commissaire) et enfin Jean-Paul ROUVRE qui nous interprète un chasseur "colonialiste" de BD plus vrai que nature et désopilant.

Bref, une très agréable surprise que je vous engage à aller voir très vite..

L'Arnacoeur

un très joli film dans lequel on retrouve pour notre plus grand plaisir Romain DURIS et Vanessa PARADIS, adorables et scotchants .....

L'histoire : Votre fille sort avec un sale type ? Votre sœur s'est enlisée dans une relation passionnelle destructrice ? Aujourd'hui, il existe une solution radicale, elle s'appelle Alex. Son métier : briseur de couple professionnel. Sa méthode : la séduction. Sa mission : transformer n'importe quel petit ami en ex. Mais Alex a une éthique, il ne s'attaque qu'aux couples dont la femme est malheureuse.
Alors pourquoi accepter de briser un couple épanoui de riches trentenaires qui se marie dans une semaine ?

Pascal Chaumiel nous signe là un film frai, pétillant, une vraie bouffée d'air pur au cours de laquelle on rit, on est ému parfois, mais pourquoi se priver de ce plaisir ?



Grosses mentions spéciales à tous, depuis le couple phare aux seconds rôles ..... Romain est bien sûr toujours aussi attachant et Vaness' joue à merveille la carte de la jeune femme mystérieuse.



Bref, vous l'aurez compris, un joli moment à ne pas négliger et avec en prime .... le mythique final de "Dirty dancing" revisité par nos deux héros (j'en suis restée sur mon siège en disant "les crétins, ils l'ont fait !!!!!!!!")